COMMENT OBTENIR 
LE PARDON DE VOS PÉCHÉS 
ET ALLER AU CIEL

 

La question la plus importante de la vie, durant notre passage sur Terre, à laquelle nous devons réfléchir et répondre, est : une fois notre existence terrestre terminée et que nous entrerons dans l’éternité, où la passerons‑nous et avec qui ? Nous ne pouvons pas le savoir à moins que Dieu ne daigne nous révéler la voie de la réconciliation et de l’accès à Lui. Ainsi, les religions ont été révélées pour nous guider et nous montrer ce que nous devons faire.

 

Il est dit dans le Saint Coran, Sourate Maryam {71} :

 

« Il n’y a personne parmi vous qui ne passe par elle ; telle est, auprès de ton Seigneur, une sentence irrévocable. {72} Puis Nous sauverons ceux qui avaient la crainte d’Allah et Nous y laisserons les injustes, agenouillés. »


Dans son commentaire, Al‑Tabari rapporte ce hadith :

 

« Raconté par Abû Kurayb : Ibn Yamân, d’après Mâlik ibn Maghûl, d’après Abû Ishâq, a dit : Lorsque Abû Maysara se couchait, il disait : “Ah ! Si seulement ma mère ne m’avait pas mis au monde”, puis il pleurait. On lui demanda : “Qu’est‑ce qui te fait pleurer, Abû Maysara ?” Il répondit : “On nous a dit que nous y entrerions, mais on ne nous a pas dit que nous en sortirions.” »


Les savants divergent sur le sens du « passage » et sur la mesure de la piété, car aucun autre verset ne vient éclaircir ce point. Cette question devrait pourtant être claire et simple, comme elle l’est dans la Torah et l’Évangile, afin que chacun puisse être assuré de son destin éternel.

 

Dans le Sahîh Muslim (71/2816), il est rapporté d’après ‘Aïsha, épouse du Prophète (PSL) :

 

« Tenez‑vous dans la juste mesure, rapprochez‑vous‑en et réjouissez‑vous, car nul ne sera admis au Paradis par ses œuvres. »


Ils demandèrent :

 

« Même pas toi, ô Messager d’Allah ? »


Il répondit :

 

« Pas même moi, à moins qu’Allah ne me couvre de Sa miséricorde. Sachez que les œuvres les plus aimées d’Allah sont celles qui sont constantes, même si elles sont minimes. »


Cela indique que les bonnes œuvres recevront une récompense ici‑bas, mais qu’elles ne mènent pas au Paradis. Quelle est donc la solution ? Est‑ce la rédemption, comme indiqué dans Sourate As‑Sâffât 107 :

 

« Et Nous le rachetâmes par un sacrifice immense. »


Que signifie le rachat en islam ? Et un mouton peut‑il racheter un être humain ? Dieu nous en préserve, car la valeur de l’homme est très grande aux yeux de son Créateur, puisqu’il a été créé à l’image et à la ressemblance de Dieu.

 

Dans la Torah et l’Évangile, on trouve qu’un seul type de personne entrera au Paradis : ceux dont les péchés ont été pardonnés par la rédemption. C’est le thème principal qui relie toute la Bible, de la Genèse à l’Apocalypse.

 

 

Comment l’homme obtient le pardon de ses péchés

 

Je rappelle au lecteur ce qui est dit dans Sourate Yûnus 94 :

 

« Si tu es en doute au sujet de ce que Nous t’avons révélé, interroge donc ceux qui lisent le Livre révélé avant toi. La vérité est certes venue à toi de la part de ton Seigneur ; ne sois donc point du nombre des sceptiques. 1 »


Cela confirme que ce qui est venu dans l’Évangile est la vérité divine, car il serait impossible que Dieu invite le Prophète à comparer sa révélation à un livre falsifié.

 

Dieu créa nos premiers parents dans le Paradis, dans une parfaite innocence. Dans Genèse 2:16 :

 

« L’Éternel Dieu donna cet ordre à l’homme : “Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; 17 mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras certainement.” »


C’était pour éprouver leur obéissance. Mais, tentés par Satan, ils en mangèrent, perdirent immédiatement leur innocence, se sentirent nus et essayèrent de se couvrir de feuilles de figuier. Dieu vint, prononça son jugement, leur promit que la descendance de la femme écraserait la tête du serpent (Satan), leur fit des vêtements de peau et les chassa du Paradis (Genèse 2 & 3).

 

Nos parents apprirent que la manière d’adorer et de s’approcher de Dieu passait par l’offrande d’un sacrifice (car ils surent que la peau de la victime les avait couverts). Lorsque leur fils Caïn offrit des fruits de la terre pour adorer Dieu, Dieu les rejeta, mais Il accepta le sacrifice de son frère Abel, car c’était un sacrifice de brebis offert sur un autel de pierre, découpé et consumé par le feu ; on l’appelait « holocauste », image de la punition du péché commis par l’homme et de son substitut. Cette pratique continua jusqu’au prophète Moïse, à qui Dieu montra en détail le modèle du Tabernacle et donna la Loi et les commandements que le peuple devait observer. Dieu décrivit avec une extrême précision tous les éléments du culte, prescrivit de ne rien y ajouter ni retrancher.

 

Certains prêtres n’observèrent pas cet ordre. Nadab et Abihou offrirent un feu étranger ; un feu sortit de devant l’Éternel et les dévora. De même, 250 hommes, qui n’étaient pas prêtres, tentèrent d’offrir de l’encens ; un feu du Seigneur les consuma. De plus, Koré, Dathan et Abiram réclamèrent la prêtrise et se rebellèrent contre Moïse ; la terre s’ouvrit et les engloutit. Les ordonnances divines sont donc très précises ; elles constituent la voie pour obtenir le pardon et l’agrément de Dieu.

 

Les sacrifices animaux prescrits dans la Loi mosaïque étaient constants et répétés sans cesse parce qu’ils n’étaient pas à la mesure de l’homme : ils ne pouvaient pas ôter le péché, car la vie d’un animal n’égale pas celle d’un être créé à l’image de Dieu. Il en est ainsi parce que :

 

Lorsque Dieu créa l’homme (Genèse 2:7) :

 

« L’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, insuffla dans ses narines un souffle de vie, et l’homme devint un être vivant. »

Tandis que pour les animaux (Genèse 1:24) :

 

« Dieu dit : “Que la terre produise des êtres vivants selon leur espèce : bétail, reptiles et bêtes sauvages selon leur espèce.” Et ce fut ainsi. 2 »

La vie humaine est donc bien supérieure ; Dieu n’a pas insufflé Son souffle aux animaux. Le sacrifice animal ne peut jamais racheter l’homme pécheur. Voici la déclaration divine :

 

Romains 3:10 : « Comme il est écrit : Il n’y a pas de juste, pas même un seul ; 11 nul n’est intelligent, nul ne cherche Dieu ; 12 tous se sont détournés, tous se sont pervertis ; il n’y en a pas un qui fasse le bien, pas même un seul. 

 

Romains 5:12 : « Par un seul homme, le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort ; et ainsi la mort s’est étendue à tous les hommes, parce que tous ont péché. »

 

Ézéchiel 18:4 : « Voici, toutes les âmes sont à Moi ; l’âme du père comme l’âme du fils, elles sont à Moi ; l’âme qui pèche est celle qui mourra. 4 »


Et dans Lévitique 17:11 :

 

« Car la vie de la chair est dans le sang. Je vous l’ai donné sur l’autel pour faire l’expiation de vos âmes ; car c’est le sang qui fait expiation pour l’âme. »


Et dans Hébreux 9:22 :

 

« Selon la Loi, presque tout est purifié avec du sang, et sans effusion de sang il n’y a pas de pardon. 5 »


Il fallait donc qu’un homme parfaitement sans péché, qui n’avait jamais commis ni connu le péché, meure pour l’humanité. Pour racheter tous les hommes, il en faudrait des milliards, ce qui n’existe pas. Quelle est donc la solution ?

 

Le seul être illimité est le Seigneur Dieu, mais Il n’est pas un homme. Il est amour, source de toute miséricorde, bonté et justice. Il a donc choisi de s’incarner pour sauver l’humanité. Il accepta de prendre un corps et naquit de la bienheureuse Vierge Marie. Il vécut en tout comme un homme, partageant nos douleurs, nos souffrances, nos besoins et notre pauvreté… sauf le péché. Il révéla la nature invisible de Dieu dans toute sa perfection (ainsi, la divinité prit un corps et devint à 100 % l’homme Jésus‑Christ, tout en demeurant à 100 % Dieu, sans mélange ni confusion des natures). La preuve se trouve dans :

 

Sourate As‑Sâffât 107 : « Et Nous le rachetâmes par un sacrifice immense. »

Un mouton n’est pas un « sacrifice immense ».

 

Sourate Al‑Qalam 42 : « Le jour où la jambe sera découverte, ils seront appelés à se prosterner, mais ils ne le pourront pas. »

Le Dieu sans limites apparaît sur un trône limité porté par huit anges, Lui qui remplit tout l’univers.


Bien que les Juifs ne croient pas cette vérité contenue dans leurs propres livres et la fuient :

 

Genèse 18:27 : « Abraham reprit et dit : “Voici, j’ai osé parler au Seigneur, moi qui ne suis que poussière et cendre…” 6 »

Abraham prononça ces paroles lorsque Dieu lui apparut ; lisez tout le chapitre.

 

Exode 24:10 : « Ils virent le Dieu d’Israël ; sous Ses pieds, c’était comme un pavé de saphir, limpide comme le ciel lui‑même. 7 »

Veuillez lire le chapitre entier.

 

Deutéronome 34:10 : « Il ne s’est plus levé en Israël de prophète semblable à Moïse, que l’Éternel connaissait face à face. »

 

Exode 33:11 : « L’Éternel parlait à Moïse face à face, comme un homme parle à son ami. »

 

Isaïe 53:3‑6 : « Méprisé et abandonné des hommes, homme de douleurs et habitué à la souffrance ; pareil à celui dont on détourne le visage, nous l’avons méprisé, nous n’avons fait aucun cas de Lui. 4 Cependant, ce sont nos souffrances qu’Il a portées, c’est de nos douleurs qu’Il s’est chargé ; et nous L’avons considéré comme puni, frappé de Dieu et humilié. 5 Mais Il était blessé pour nos transgressions, brisé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur Lui, et c’est par Ses meurtrissures que nous sommes guéris. 6 Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie ; et l’Éternel a fait retomber sur Lui l’iniquité de nous tous. »

Cette prophétie sur les souffrances du Christ fut écrite environ 700 ans avant Sa venue.

 

Cher lecteur, tu es libre d’accepter ou de rejeter cette vérité. Mais après la mort, tu comparaîtras devant Dieu, et si tes péchés ne sont pas pardonnés, voici l’issue certaine :

 

Apocalypse 20:11‑15 : « Puis je vis un grand trône blanc et Celui qui était assis dessus… Je vis les morts, petits et grands, debout devant Dieu. Des livres furent ouverts, et un autre livre fut ouvert, celui de la vie. Les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans les livres… Et quiconque ne fut pas trouvé inscrit dans le livre de vie fut jeté dans l’étang de feu.